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Publié : 6 novembre 2009

SAM , TZORA et PYRENE de Lasserre chez Natascha en SUISSE (TESSIN)

Que deviennent ils ?

Tzora, Sam et Pyrène de Lasserre à Giubiasco au Tessin dans la Suisse italienne.

PYRENE

Cela fait un moment que Tzora et Sam sont entrés dans notre vie à Ondine et moi. Ondine c’est ma fille de 15 ans qui après avoir fait de grosses papouilles à Tzora en est tombée amoureuse. C’était il y a deux ans et demi. Ce n’était pas difficile. Tzora était la pouliche des « T » qui cherchait le plus le contact. Sa mère Ora la laissait libre de gambader où elle voulait et c’est pas parce qu’elle était bégüe qu’elle était moins belle, au contraire !

Nous avons découvert Le Haras Picard du Sant et les chevaux lors du WE naissance en juin 2007. Moi je commençais à peine à prendre confiance avec les chevaux, jusque deux ans auparavant j’en avais simplement la trouille. Je dois avouer que de passer des jours au milieu du troupeau avec poulains, leurs mamans et l’étalon, la trouille s’en va !
Sam était lui en estive avec ses copains poulains d’un an. Et c’est là aux Etangs de l’Hers, que moi je suis tombée amoureuse de lui. Il a enlevé la casquette de la tête d’Ondine, m’a défait mes lacets et m’a fait des tas de câlins. Je n’ai pas pu résister.

A l’époque je fréquentais une écurie en Suisse et j’habitais en appartement et donc l’idée d’acheter les chevaux a mûri encore pendant 6 mois. A mon retour de Lasserre j’étais obsédée par cette idée. Je suis retournée à Lasserre une deuxième fois et j’ai fait part de mon envie d’acheter Tzora et Sam. Jean Louis a tout de suite fait comprendre que pas question de les laisser vivre dans un box en écurie – école d’équitation et sur ce j’étais d’accord. Je réserve alors les poulains pour qu’ils ne soient pas vendus et ils grandissent encore. Je retourne une troisième fois à Lasserre et là j’achète Tzora et Sam car j’étais certaine que j’allais leur trouver un endroit adéquat.
Je me suis donc mise en devoir de chercher un endroit adéquat pour les chevaux, que j’ai trouvé. Nous habitons maintenant une maison attenante à un terrain de 12.000m2 avec une grande grange. C’était une ancienne ferme à vaches à lait qui avait 30 vaches. Moi qui me donnais 2 ans pour trouver l’endroit, après 6 mois de recherche, je l’ai trouvé.

J’ai fait des travaux de transformation et y ait investi tout mon temps et mon argent. Les poulains étaient encore petits et je voulais qu’ils puissent vivre assez de temps avec le troupeau. Et donc patienté jusqu’à maintenant avant de les faire venir vivre avec nous.
Pour garder les deux petits, je ressentais qu’il était important qu’une jument plus expérimentée puisse faire la « nounou ». J’avais en tête une certaine jument, celle qui à l’époque de notre première visite au HPS avait trois ans et demi et qui avait un nom si envoûtant : Pyrène et qu’Ondine avait monté. Une nuit, j’avais rêvé qu’elle serait la nounou de Tzora et Sam. Depuis un an j’ai de la chance d’avoir connu un ami qui a tout de suite compris ma passion des Mérens de l’Ariège HPS et est venu voir Christine et Jean Louis. Dès qu’il a vu Pyrène il la trouvait belle et comme par hasard, le jour de notre arrivée Pyrène se trouvait aux côtés de Sam et Tzora. Markus a acheté Pyrène pour qu’elle puisse faire la nounou aux poulains et bien qu’il ne vive pas avec moi mais de l’autre côté de la chaîne des Alpes, il verra Pyrène aussi souvent que son boulot le lui permettra.

Après 2 ans et demi d’attente, Tzora, Sam et Pyrène ont fait le grand voyage qui sépare les Pyrénées des Alpes : 1100km ! Ils ont voyagé pendant 3 jours et sont arrivés ce vendredi soir 22.10.2009 à 20h30. Nous avions tout préparé, l’eau, le foin et les gamelles, les clôtures vérifiées, les lumières posées. Le camion pouvait arriver, nous étions prêts à accueillir nos chevaux tant aimés et attendus.
Ils sont descendus de camion assez calmes, d’abord Tzora, puis Sam et ensuite Pyrène. Je débordais de bonheur et Ondine était impatiente aussi. J’ai demandé à un ami, venu « curioser », de faire quelques photos car moi je ne pouvais pas m’occuper de l’appareil photo. Les chevaux en fait voulaient l’herbe, ils sentaient qu’il y en avait en abondance et donc dès qu’ils n’ont plus voulu de leur gamelle, on a défait les licols dans le noir et ils ont brouté l’herbe. Nous sommes restés un long moment là avec eux, ils semblaient paisibles.
Bien sûr ici c’est pas l’Ariège, il y a plus de bruit et des lumières des fermes voisines, mais à 300m autours il n’y a que les prés des chevaux.
Cela fait deux jours qu’ils sont ici tous les trois et ils dorment couchés de tout leur long deux à trois fois dans la journée, surtout après les longues séances de broutage. L’herbe d’ici est différente de celle des Pyrénées, et ils apprécient surtout les dents de lion, les sûrettes et le trèfle. Afin de continuer la prophylaxie vermifuge, je leur donne à chacun une pomme farcie à l’ail et ils ne se font pas trop prié. Sam tombe dans le panneau mais les filles elles tendent à recracher l’ail, mais puis finissent par le manger avec un autre bout de pomme.
Cela fait tout le WE que j’observe afin de m’assurer que tout va bien. Ils ont pris possession de leur nouveau territoire et pour nous tous une nouvelle vie commence et je suis certaine que tout ira bien.
En tous les cas, ce sont de merveilleux chevaux !

lJour 1|

Merci à Jean Louis et Christine de les avoir si bien cajolés et éduqués durant leur enfance et je suis bien heureuse d’avoir attendu qu’ils soient plus grands avant de les faire venir, ils ont vraiment la tête sur les épaules et ils adorent « nounou » Pyrène. Chacun passe du temps avec chacun, personne n’est mis de côté et si les deux filles ont un caractère similaire, un peu plus timides, Sam est un vrai baroudeur qui a simplement confiance en la Vie et veut la croquer à pleine dents ! Ce matin il a pris le balais et a balayé le parvis de son auvent, un vrai gentlemen !

Beaucoup de photos...

http://s264.photobucket.com/albums/ii173/natsmargiassi/?start=all

Voir en ligne : Communication intuitive