Publié : 5 juin 2012

Isabelle et sa 4ème transhu.... avec....

Isabelle Grell

Je suis venue pour cette 4ème transhumance, grâce à Michel Ribier car pour moi et Bernard, nous devions aller en Norvège. Et Bernard m’a dit, non, priorité à Jean-Louis car la Norvège ne bougera pas, mais Jean-Louis peut arrêter. Alors que, dans ma tête, l’an passé je m’étais dit c’est la dernière.

TRAVERSÉE DE ST GIRONS... coeur de ville

Donc, j’ai du me préparer et ainsi découvrir le sens que je mettais lors des autres transhumances. Ainsi, cette 4ème transhumance n’a été ni un défi, ni un souvenir en lien avec mon oncle et mon enfance. Je suis restée centrée sur moi, dans le sens où je ne me suis pas sentie interventionniste par rapport aux deux autres
marcheurs, j’ai laissé Bernard Gérer, surtout le 1er jour, because "les ficelles".

Petite soirée entre amis au chateau.... de BEAUREGARD

et avant petit apéro au CARRE DE L’ANGE...

Sans oublier la piscine et le petit massage... au CHATEAU

Le 2ème jour, la route des tunnels m’a apporté des sensations bien différentes que les autres fois, à savoir être comme une mal voyante, reliée par la main gauche à l’autre marcheur et par ma main droite à la manche de Jean-Louis au milieu des tunnels, sensation agréable d’être guidée, sentiment de confiance en moi, en l’autre.

Petite leçon de chose....

La fin de la journée pour arriver au bivouac je fais la fin à mon rythme car déréglée par un changement de posture, en restant fière de moi. Le 3ème jour fut exceptionnel, car j’ai pu garder l’accélération sur le matin, et l’après midi partir en avance sans avoir raté l’embranchement du chemin qui monte, monte rudement. Cette montée du 3ème
jour, l’après-midi, avec Bernard, car plus d’autres marcheurs opérationnels, fur agréable, à notre rythme sans la pression du troupeau.

MOTIVÉ LES ETUDIANTS SURTOUT LA PETITE A DROITE avec le Bermuda....

Aucune barrière de fermée, d’où panique de Jean-Louis quand il nous rejoint au niveau des cabanes de bergers en pierre, croyant avoir perdu des chevaux, car grosse pagaille mais pas de chevaux perdus.

J’ai pu, motivée par Michaël et Lorène, "gérer" la montée jusqu’à l’estive. Ouaoutch, je suis heureuse de mes 3 jours. Je constate que les marcheurs et cavaliers sont non conscients que cette transhumance c’est votre travail, et qu’il y a un besoin de s’investir pour l’autre et pour soi.Intendance toujours géniale, il ne manque strictement rien dans l’organisation, dans les lieux d’accueils, et toujours fous rires assurés en soirée.

La famille "cheval" exceptionnelle, une relation avec eux rare et unique. Merci à leur énergie (au chevaux) !!