Le gros défaut du Haras Picard du Sant,
c’est que tous les séjour y ont une fin, c’est inadmissible ! Parce qu’une fois plongés dans l’univers des mérens ’de Lasserre’, parmi les gens qui les entourent, dans la montagne ariégeoise, on est comme coupés du monde de brutes qui est le notre...
La transhumance que je viens d’achever restera encore longtemps un doux souvenir, tant les émotions et les rencontres que j’y ai faites m’ont marquée, c’était ma deuxième fois, et pourtant j’y ai pris autant, voire plus de plaisir, que la première, avec plus de sensations fortes (comment dire ? un certain frisson)qui vous interrogent sur vous même, au delà de la simple balade de santé, le sentiment de participer à une vraie aventure équestre.
Encore une fois, j’y ai trouvé la confiance absolue que l’on doit donner à son camarade de route mérens, et l’admiration du courage (de la ’bravitude’ comme dirait je ne sait plus qui ,-))de ces petits chevaux de montagne (je reste impressionnée par le jeune Skrela et son caractère franchement volontaire).
Merci à tous ceux qui concourent le plus naturellement et simplement du monde à ce séjour hors du temps, à leur gentillesse amicale, caresses aux noirauds.
J’y reviendrai, c’est sûr.