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– Mon niveau avant cette transhumance :
* je n’avais jamais fait de randonnée sur plusieurs jours
* je n’avais jamais monté avec un licol. J’avais un peu d’appréhension par rapport à cette méthode.
– Connaissance au Haras Picard du Sant :
Dans un premier temps, j’ai demandé des adresses au syndicat d’initiative de la région. J’ai contacté plusieurs élevages. Dès le premier appel téléphonique avec Christine, j’ai été comblé par le descriptif des transhumances de Haras. Je n’avais pas pensé à regarder les avis sur le net, un détail me dérangeait un peu ; le fait que les marcheurs suivaient la randonnée. J’avais peur que cette randonnée soir monotone et que la cadence imposée par le rythme des marcheurs paraisse longue.
– Mes impressions à chaud au retour de la transhumance :
* Très, très, très ... bien, continuez dans cette voie.
* Que ce soir l’accueil, la convivialité, la restauration, l’hébergement, l’intendance et surtout les chevaux, tout est
au top !
* Seul hic : la météo. Nous avons passé les 2/3 du temps sous des trombes d’eau et dans la boue. ce qui nous a permis de voir à quel point le merens a le pied sûr ; que ce soit dans les descentes rendues glissantes ou la traversée de gués devenus de véritables torrents de boue.
* la monte en licol et le dressage des chevaux en éthologie m’ont agréablement surpris. Pas besoin de courir dans les champs pour rattraper votre cheval, pas de bagarre lorsqu’il s’agit de monter des jeunes chevaux dans un van.
* La table y est vraiment très bonne. Beaucoup de produits bio issus du Haras. Les menus sont très copieux.
* La cadence imposée par les marcheurs n’est pas un réel problème. Il faut aller chercher dans les champs quelques chevaux égarés et là c’est vraiment sympa.
– En conclusion, je conseille vivement à tous les amateurs de chevaux et de nature cette façon de randonner.
Merci à Christine et à Jean-Louis pour ces quelques jours passés à partager votre passion.
