Chose promise…voici notre petit rapport de stage duquel nous garderons un excellent souvenir. Nous avons eu grand plaisir à vous connaître tous. Un salut à Natascha et Dominique auxquelles nous n’avons pas pu dire au revoir avant le départ. Amitiés.
C’est l’intention (claire et précise) qui compte !
Et si nous participions à une transhumance au printemps ? Nous ne sommes pas propriétaires et montons des chevaux de tout poil, dont beaucoup de camarguais, des espagnols,… et des mérens. Parmi les offres, celle du HPS nous parait la plus séduisante, mais nous voici obligées de changer de pied et reporter, bon Sant de bonsoir, notre projet de séjour à l’automne. Sur le site, nous avons repéré un stage d’équitation centrée, prévu justement fin octobre : au poil…de Mérens ! L’une de nous a eu un premier contact bref avec cette méthode, une amie nous vante les mérites de la responsable, notre décision est prise.
Nous voici donc parties pour l’Ariège, nos chevaux piaffant d’impatience sous le capot (respect des limitations de vitesse oblige), avec nos sacs de voyage et nos attentes : vaincre certaines de nos peurs, faire céder quelques-unes de nos résistances, afin de mieux communiquer avec nos montures et partager plus de plaisir. Nous ne sommes attendues qu’en fin d’après-midi (cid:image001.gif@01CED800.9EA4E790) et avons le temps de visiter la petite ville de Mirepoix. Le soir même, le ton est donné (car bon Sant ne saurait mentir !) : accueil chaleureux, hébergement ***, ambiance décontractée, table de rois, météo de rêve. Betty (Gallo) nous annonce le programme des 3 journées à venir. Le travail se fera sur deux pistes : le matin, théorie et exercices au sol en solo ou à deux et l’après-midi, application (dans tous les sens du terme) avec nos doux et patients (Ô combien !) compagnons à robe noire.
Ce seront alors trois journées intenses, physiquement (pour certaines) et émotionnellement (pour toutes), mais toujours dans une bienveillance mutuelle (merci les filles), parsemées de moments de grosse rigolade afin d’évacuer les tensions et parce que sérieux ne signifie pas tristesse ! Bien sûr (bon Sant mais c’est…), une mention spéciale à Betty pour la qualité de ce stage : parvenir à faire passer tant de choses en si peu de temps sans que nous ayons eu l’impression d’être gavées comme des oies(en ce lieu et en ces temps c’eût été de circonstance !) relève du grand art. Et ce avec beaucoup de chaleur et d’humour. Ces cours passionnants ont donné lieu à de riches échanges, et quelques digressions… si peu ! cid:image001.gif@01CED800.9EA4E790 Bref, que du bonheur !!! Vivement le prochain… « Merci Usnée, si confortable et assez tolérante pour supporter pendant deux jours mes mains agitées et mon regard dur et plongeant » ...le troisième jour elle apprécia les changements bénéfiques opérés, le quatrième jour elle se reposa. Catherine. « Roxanne ma belle, pardon pour ces ordres brouillons, cette raideur malhabile que tu as supporté(su porter) avec beaucoup de patience et de stoïcisme… J’espère au moins que le dernier jour fut un peu moins pénible ? ». Framboise.
Le moment est venu de rentrer à la capitale européenne de la culture (plus pour très longtemps) et de la kalachnikov (c’est moins sûr !). C’est d’un regard doux que nous embrassons une dernière fois le paysage : ces joyaux aux longs crins noirs et à la croupe généreuse, dans leur magnifique écrin de verdure. Au passage, nous ferons une halte dans l’Aude pour nous ravitailler en conserves : c’est pas lourd le confit, c’est pas gras le cassoulet, ou l’inverse….
Encore merci à Christine, Jean-Louis et toute leur famille (y compris bien sûr celle à crinière), ainsi qu’à Benjamine, car la qualité de leur accueil et leur gentillesse ont largement contribué à la réussite de ce stage.
Les marseillaises.
PS : Mise en pratique ce matin par Françoise sur Florette et Catherine sur le fils de celle-ci, Surprise(surnommé Jean !) au Ranch des marais(Paluds de Noves).