Ci-dessous mon ressenti.
Parisien exilé depuis 3 ans en Picardie, du côté de Chantilly, je me suis dit que vivre dans une région avec autant de chevaux sans savoir monté à cheval, c’était le comble !
Il y a deux ans, j’ai donc décidé de prendre des cours (1 heure de cours collectif par semaine) dans le centre équestre de mon village dans le but de pouvoir de temps en temps « louer » un cheval pour faire une balade.
Et puis il y a un an, en juin 2017, Premier déclic lors d’une balade organisée par mon beau père, Patrick, avec HPS en Picardie.
J’ai alors découvert l’ambiance HPS, les mérens et les « sacrés lascars » qui composent ce groupe.
Même si je n’avais pas de Mérens , j’avais eu la chance de tomber sur un cheval extra. C’est la 1ère fois, que je ressentais une complicité avec un cheval et j’ai pris un plaisir fou à monter… Et pourtant au départ j’étais impressionné car c’était un cheval de très grande taille et très nerveux !
Lors de ce week-end, dans nos échanges, j’entends alors parler de la transhumance en Ariège avec Jean Louis et Christine.
Sans hésiter, je m’y inscris.
Deuxième déclic, la transhumance !
Pas de mot pour la décrire, juste magique. Une ambiance, un groupe sympa, des chevaux magnifiques…. Mais surtout une façon de penser. Un questionnement, un rapport à l’animal que je n’avais jamais entendu et des questions ou interrogations que je ne m’étais jamais posées.
De façon assez radicale, mon regard posé sur ces chevaux, mon rapport à eux a changé ! La transhumance m’avait changé !
Et de façon assez naturelle, je suis repartis avec l’idée d’avoir un mérens et de vivre moi aussi cette expérience qui m’avait enchanté.
Ce n’était pas un coup de tête, pas une impulsion capricieuse… un vrai désir de vivre moi aussi cette relation privilégiée, relation à construire…
Mon troisième déclic est évidemment le passage à l’acte… ou plutôt le début de ce parcours initiatique de séduction du mérens… Mais il y a –t-il un ou une mérens qui voudrait de moi ?
Un parcours original, particulier, mais extraordinaire mené par le binôme complémentaire de choc de Jean Louis et Christine.
Parcours passionnant, mais déroutant… Finalement une vraie réflexion sur soi-même, sur son rapport à l’autre et sur le contrôle de sa propre énergie.
Après trois week-end prolongés, le choix partagée de Swane s’imposait à nous…
C’était en famille (Ingrid, Eva et Victor) que nous avions décidé d’aller chercher Swane.
C’était une nouvelle aventure qui allait commencer pour nous quatre.
Et nous étions tous sacrément impatients et excités.
Arrivés sur place, elle était là, notre Chère Swane.
Je l’ai ainsi présenté à mon fils et ma fille qui ne l’avaient jamais vu.
Swane savait qu’elle allait partir. Elle était plus calme, plus douce que d’habitude.
Pour elle aussi, c’était l’inconnu. Mais je la sentais contente et sereine.
Direction Coye la Forêt, à côté de Chantilly, dans l’Oise.
Nous voici partis pour un long trajet de 11 heures. Elle n’a même pas bougé !!
D’une quiétude incroyable !
Et une fois sur place, c’est avec cette même sérénité qu’elle est descendue du camion pour découvrir sa nouvelle maison, son nouveau « paysage »…
C’est une grande pâture de quelques dizaines d’hectares partagés avec une quinzaine de chevaux.
C’est un lieu magique avec un paysage bucolique où se côtoient chevaux, biches, cerfs, canards, oies , etc… (voir photo jointe)
Cela fait désormais deux mois qu’elle est là ! et nous sommes tous enchantés
En tout cas, je suis enchanté !
Notre chère Swane a même réussi à mettre en confiance mon fils qui avait peur des chevaux !! désormais il monte !
C’est agréable de voir comment se construit doucement une complicité.
Je ne pensais pas un jour être gaga !!
Moi qui n’avait jamais baigné dans un univers d’animaux, cette rencontre avec Jean Louis et Christine m’a profondément changé et marqué.
Et bizarrement, cette transformation s’est faite sans me forcer. C’était comme une évidence. Comme si inconsciemment cela faisait écho en moi.
Merci.
Jesus