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Publié : 24 novembre 2007

L’organisation des journées

Différentes chaque années et décidées en fonction du temps et des éleveurs

DEROULEMENT DES JOURNEES DU PASTORALISME
L’établissement des programmes s’effectue en totale concertation avec les éleveurs transhumants afin de respecter leur calendrier de déplacement des troupeaux pour répondre aux impératifs de chaque lieu d’estive et d’améliorer les conditions techniques de travail création de parc de sécurité et de contention.

RAPPEL DU PROGRAMME INITIAL ( de Mi Mai a Mi Juin généralement pour la montée )

Le vendredi
Dés cinq heures du matin, un premier troupeau se rassemble à Belloc, prés du village de Betchat, et les brebis (1000) prennent la route, direction de St Lizier, guidée par l’éleveur et sa famille, les bergers, ainsi que par quelques amis ou voisin qui se mettent à leur disposition pour accompagner le troupeau, encadré aussi par les chiens dressés à cette activité, jusqu’à l’estive de Mont Rouch.
Le parcours s’effectue d’abord sur une petite route de crête puis la descente vers le salat s’amorce au rythme des bêtes, à 3km par heure, et au son des sonnailles. L’arrivée à St Lizier à partir de 13h00 permet aux bêtes de se reposer dans le champ de l’ancienne ferme de Miguet. A ce moment les chevaux de mérens 60 environ viennent dans un près mitoyen grossir le nombre de bêtes et diversifiés les espèces.

Tout au long de l’après-midi, les gens du pays et les vacanciers peuvent à loisir contempler les animaux et dialoguer avec les éleveurs et bergers. C’est un moment privilégié et convivial également pour les enfants des écoles de ST Lizier et de St Girons présents à qui l’on raconte les scènes qui illustrent les métiers du pastoralisme. Pour les repas du soir des grillades de viandes du Pays sont proposées au public
Une soirée de contes et de légendes, de musique et des danses folkloriques traditionnelles des Pyrénées, autour d’un grand feu de camp, récréer l’ambiance et le plaisir des veillées d’antan.

Le Samedi matin
Après l’examen attentif des conditions météorologiques, et ce pour le plus grand respect des animaux, les troupeaux -chevaux d’abord, brebis ensuite- se mettent en mouvement En général, le départ est donné vers 7 heures . En effet, si des fortes chaleurs sont attendues pour la journée, le départ doit se faire très tôt car les brebis, sur le bitume et sous le soleil n’avances plus : elles s’arrêtent, et, ni les chiens, ni le sel ne les décident à repartir ! Les hommes, professionnels auxiliaires ou randonneurs marchent ensemble
.
A St Lizier, des mules et des ânes de bâts, harnachés et décorés, illustrent par le sur chargement le transport des provisions vers les estives et s’intercalent entre chaque groupe pour agrémenter la traversée de ST Girons et souligner l’effectif de chaque troupeau.
A st Girons, le samedi matin, jour de marché hebdomadaire, draine habituellement une population d’habitués. Le passage de la transhumance amplifie cette fréquentation et pour quelques instants, par ce déferlement de troupeau qui piétinent ou galopent par les sonnailles, les bêlements les effervescence d’autrefois ou l’animation des rues se faisait quotidiennement par le seul fait qu’un population plus nombreuse se déplaçait à pied et en charrette. De nos jours, le galop de soixante chevaux de Mérens, en plein centre ville, reste un spectacle saisissant ! C’est une fête pour les yeux, un plaisir riche d’émotions.